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L'article du monde écrit par Anne Michel, journaliste incompétente, reprend les propos de Nicolas Sarkozy, président incompétent: "le système de rémunération de ceux qu'on appelle les traders, ces jeunes gens qui jouaient à spéculer" et dont "les rémunérations étaient indexées sur la prime de risques". "à‡a a conduit à la catastrophe que l'on sait [...]. C'est ça qu'il faut interdire !".
On a des "jeunes gens", qui s'adonnent à une activité puérile périlleuse. Tout y est pour flatter l'électorat de Sarkozy: des jeunes, débiles de surcroit, qu'il faut forcément "interdire". Comme si une bande de jeunes étaient arrivés dans la banque, comme ça. Qu'ils avaient pris un peu de pognon dans le coffre, cliqué sur des souris: "tient 10 millions d'€ dans ta face", comme ça. Comme si les salles de marchés n'appartenaient pas aux banques, comme si la volonté de faire un max de cash sur des marchés à risques n'étaient pas de la volonté des PDG. Ce ne sont pas les traders qui ont créé les subprimes, ni les les ribambelles de produits dérivés à effet de levier. Voila pour la communication bouc-émissarde.
"Sous l'injonction de l'Etat, qui en fait une contrepartie à son aide au secteur bancaire, les banques françaises se sont engagées à réformer le mode de rémunération de leurs "professionnels des marchés". La manipulation du gouv.fr, relayé par la journaliste, pour montrer que le gouv.fr ne donne pas son aide sans compensation s'appuie toujours sur ces bouc-émissaires. Le Gouv.fr fait comme le gouv.us! A la différence que Barack Obama a limité le salaire des dirigeants, pas des employés. Il n'y a pas de compensation pour les banques françaises. L'état français prête de l'argent aux banques à un taux élevé - ce qui ne fera baisser les taux accordés aux clients - sans aucune contrepartie.
D'ailleurs à propos du bonus des dirigeants des banques, la journaliste n'en dit pas un mot! Un autre s'en est chargé à sa place. Le très incompétent rédacteur de l'edito du Monde pompeusement appelé "Bonus et Traders". Toujours pas de remise en cause des dirigeants de banques à l'horizon. Mais il en parle quand même, l'éditorialiste : "Si la limitation à 500 000 dollars des salaires annuels des dirigeants aidés par l'Etat fédéral aux Etats-Unis et la suppression des bonus versés aux PDG en France ... " La suppression des bonus versés aux PDG en France !!!??? Mais elle n'a jamais été supprimée. Ce sont les PDG eux mêmes qui ont annoncés qu'ils ne s'en verseraient pas cette année, évitant ainsi la régulation (***). Rien n'aura changé dans la gestion des banques, la cupidité à court terme restera le moteur des décisions à long terme des PDG. Sarkozy le sait et les journalistes aussi. Voila pour le mensonge journalistico-étatique.(****)
Revenons à Anne Michel, là ou elle imprime la confusion des genres, là ou s'exprime toute la beauté de son incompétence. "Leur [les traders] objectif de profits à court terme ne nuirait plus aux intérêts à long terme des entreprises." Oui, vous avez bien lu: ce sont les traders qui gèrent l'entreprise sur le long terme. Mais quel est le rôle d'un président d'entreprise alors? Ce sont précisément les bonus des PDG, objectif à court terme, qui faussent leur rôle, qui est la gestion à long terme de l'entreprise. Les traders sont des employés qui ont pour objectif de faire du cash à court terme et rien d'autre. Les PDG sont des employés qui ont pour objectifs de prendre des décisions qui engagent la banque pour la réalisation d'objectif à long terme. Voila pour la confusion.
En résumé, les bonus court termiste accordés aux PDG sont une erreur des conseils d'administration, leurs non-suppression une erreur du gouv.fr, la non analyse de cette manipulation une erreur des journalistes . Sarkozy relaie les intérêts personnels de ses amis PDG de banque, les journalistes relaient les propos de Sarkozy. Tout reste dans l'ordre des choses: les élites ne commettent jamais d'erreur et les victimes sont toujours vengées. C'est la vérité, ce sont les journaux qui le disent et on paiera tous pleins d'impôts pour qu'ils puissent continuer à le dire.
(*) Le scandale Madoff, basé sur une pyramide de Ponzi où l'argent des nouveaux clients sert à payer les intérêts dà»s aux anciens clients. Quand l'apport d'argent frais se tari, les intérêts ne sont plus payés et la pyramide s'écroule. Aujourd'hui, le gouv.fr émet de plus en plus d'emprunts pour payer leurs gabégies et leurs privilèges. Ayant en plus à faire face à une crise bancaire, la seule réponse que le gouv.fr à eu est de faire encore plus d'emprunts. Sans compter les emprunts fait pour embourser le capital des précédents emprunts. Le jour ou plus personne ne prêtera d'argent au gouv.fr, la pyramide s'écroulera.
(**) Pour une société qui dénonce à l'envie le communautariste, l'appellation "etats généraux" pour règler les problèmes liés au manque de crédibilité de la presse écrite à coup d'argent public, montre plus l'aveuglement que provoque la corruption publique des élites et le bluff ethique des journalistes (et vice et versa).
(***)"Les dirigeants des banques ont unanimement décidé de renoncer (...) à la part variable de leur rémunération au titre de 2008."Voir l'article du monde. Les journalistes ne peuvent même pas invoquer l'erreur pour excuser leur honteuse manipulation.
En effet, le mythe de Che Guevara, rapporté à l'adulation de Fidel Castro n'est vraiment qu'un mythe tronqué de la liberté. Fidel Castro n'est qu'un dictateur qui en a renversé un autre. L'aspect moral que certains en tirent est que le dictateur renversé était soutenu par une démocratie (les USA), ce qui n'est pas moral et donc non-soutenable. L'espèce de corolaire - en fait un sophisme; qui en découle fait que celui qui le renverse, du coup ferait le bien. La morale s'arrêtant là , car le fait que le nouveau dictateur est lui soutenu par une dictature (URSS) est parfaitement compréhensible et acceptable. De 2 problèmes, l'ammalgame n'en fait plus qu'un, partiel et tronqué. Au bilan, la situation du pays ne change pas, mais seules les têtes changent - comme dans toute les révolutions sauf celles qui ont des "pères fondateurs" ayant une connaissance de la liberté.
C'est cette notion de "père fondateurs" qui sert de base à Michael Parenti pour son analyse de la démocratie américaine; elle repose sur ce que les pères fondateurs ont voulu: "Pour les concepteurs de la Constitution, la liberté signifie autre chose que la démocratie", c'est à dire "la constitution devait défendre la liberté de la classe dirigeante. La liberté signifiait la liberté d'investir, de faire du commerce et d'amasser des richesses, sans que le petit peuple puisse vous mettre des bà¢tons dans les roues." Ici, le besoin de démocratie apparait car "bien que bien des choses aient changé, la vision de base de la liberté des puissants contre les intérêts du simple citoyen est toutefois demeurée pratiquement inchangée." (*). Si le terme de "liberté" est expliqué dans certaines applications (en fait tronquée) le terme "démocratie" ne l'est pas du tout. Par contre à propos de l'argent public qui soutient les institutions (nationalisations etc) Michael Parenti, disserte plus sur la notion d'impôts et d'individualisme: "Ils se posent simplement la question de savoir pourquoi c'est le contribuable qui doit casquer." Michael Parenti illustre ici l'expression de la démocratie: le besoin de transparence des institutions et le droit individuel d'intervenir lorsque l'argent public est employé donc de la responsabilité des élites, en fait exactement l'opposé des propos des anti-capitalistes que l'on entend en Europe en général et du fonctionnement des institutions en France en particulier.
Cet aspect est très présent dans la volonté des pères fondateurs américains dont on retrouve les bases idéologiques dans Geoffroy de Monmouth et l'Histoire des rois de Bretagne
(le mythe arthurien) qui marque la pensée Anglo-saxonne (**). Ce qui fait que Michael Parenti a plus une pensée anarchiste que marxiste.
(*) Je passe les propos "La liberté d'acheter et de vendre des esclaves, de garantir la grande propriété foncière, par exemple. L'abolition de l'esclavage a été perçue comme une forme de vol." car ce n'est pas le principe de commerce qui est en cause mais de la chose vendue. L'esclavagisme, aujourd'hui crime contre l'Humanité, ne peut être vu qu'avec une vision historique de la notion de citoyenneté: "faut-il être citoyen pour être Humain ?" (sujet de philo quand j'ai passé le bac) - sujet qui concerne également le colonialisme.
D'ailleurs, à propos de l'exclusion de la citoyenneté, il faut quand même rappeler aux adorateurs de Fidel Castro, que ce dernier enferme les malades atteints du sida.
(**) Il pourrait être intéressant de comparer le mythe Arthurien de celui de Che Guevara. La lutte pour la liberté, les valeurs morales de droiture, de refus du joug étranger, de respect des plus faibles, accepter les autres avec leurs différences, également les faiblesses d'être Homme (c'est à partir de la "matière de Bretagne" que c'est développé le roman). On peut même y voir la nécessité des mythes comme fondations d'une identité.]]>Test de debit avec DegroupTest
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A propos du livre sur Gambetta, Léon Gambetta. La Patrie et la République, voyant la béatitude de la critique affirmant sans peine "[qu']il est difficile d'en recommander la lecture en dehors des spécialistes et/ou des amoureux de l'histoire", j'avais posté un commentaire donnant le change historique à propos de ce personnage. Las, ce com à été supprimé très rapidement sans aucune prévention. Evidemment, en France seul "l'état rend libre" N. Sarkozy ou H. Guaino
Assurément, le jacobinisme à ses adorateurs. Hervé jeanney en est un. Il est vrai que la particularité de la pensée française est d'avoir développé un colonialisme de gauche - que même la gauche israelienne n'envie pas à la France. Pour reprendre la segmentation du président de telerama dans son edito annuel, la culture de gauche donne un blanc seing éthique en s'outrageant à outrance devant l'injustice de la misère qui va aux pauvres et la culture de droite magnifie le beau “que l'on croit immuableâ€. Dans tous les cas, jamais la culture française ne va illuminer par son esprit éclairé les bas fonds des racines françaises. Que ce soit de la critique de la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes qui ne peut que s'appliquer à quelques peuples lointains - sinon la conviction affirmée que cela †ne convaincrait même pas une bigoudène intégriste sous Prozac†- il faut admirer la tournure de phrase, qui cherche à se rallier les railleurs et qui permet surtout de n'avoir pas à prononcer “… un mot sur les contextes historiques et économiques de ces régionsâ€; ou que ce soit de ceux qui s'autoproclame "pays des droits de l'Homme", mais dont le secrétariat aux droits de l'Homme dépend du ministère des affaires étrangères.
Le propre de la pensée qui se dit culturelle, quel que soit son bord, est de se reposer sur des partis pris qui ne sont plus à démontrer. Dans le domaine religieux, on appelle cela le dogme, dans la pensée jacobine, c'est la vérité.
Les louanges portées à Gambetta repose sur le même reflexe qui fit dire à Alain Souchon, interviewé dans Telerama (décidement, la culture télévisée se retrouve souvent écrite) “J'ai beaucoup de tendresse pour les gens [du Magreb], les vieux qui sont assis, cette autre civilisation tout près de nous que nos grands-parents ont bousculée, pas méchamment, avec la colonisation … “.
Effectivement, quelque soit le personnage, quelque soit l'évênement, il est indispensable que ce que les français doivent en tirer soit bon.
Le mythe Gambetta répond à ce critère
Gambetta, dont le gouvernement ne pouvait être composé que d'élus de Paris - quelle est la définition d'imperialisme déjà ? En France, assurément c'est “vieille démangeaisonâ€.
Gambetta, dont l'armée de Bretagne fut levée sur son ordre, ne reçut pas d'armement sur son ordre, partit combattre les prussiens sur son ordre et après s'être fait taillée en pièce, son ordre de diffuser l'information sur la lacheté (supposée) des Bretons ne fut pas appliqué par les prefets de Bretagne afin d'éviter la révolte devant tant d'injustice - comme quoi, désobéir aux ordres jacobins est à priori la seule planche de salut. tous les détails dans le livre de Jean SibenalerConlie : Les soldats oubliés de l'armée de Bretagne
Gambetta et ses amitiés toponymiques, notamment Jules Ferry qui aimait à dire (en 1883) qu'il ne fallait pas “soutenir jusqu'au bout [la] thèse, qui repose sur l'égalité, la liberté, l'indépendance des races inférieures.†car â€
Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit sur les races inférieures. (…)Je répète qu'il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures.(…)†reste assurément la valeur sà»re pour afficher droitement son affection pour l'état séculaire, assurant la prébende et le couvent à tous ceux qui sauront †se délecter de sa magnificenceâ€.
Mais pour finir, restons dans la culture française, que le monde entier envie à la France évidemment, la principale trace que ce monsieur a laissé dans l'histoire culturelle est la fabuleuse connotation péjorative du mot “opportunisteâ€. Un simple regard sur le TLF (Tresor de la Langue Française) permet de se rappeler que:
A. (Celui, celle) qui est partisan de l'opportunisme (v. ce mot A), qui appartient à ce courant. Politique, presse opportuniste. Aux opportunistes du groupe de Gambetta, aux radicaux héritiers des Jacobins et dont Clemenceau devenait le chef (BAINVILLE, Hist. Fr., t.2, 1924, p.238). [Le scrutin à deux tours] permettait aux légitimistes et aux orléanistes d'une part, aux radicaux et aux opportunistes d'autre part de se présenter séparément au premier tour (BELORGEY, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p.29):
… M. Rouvier n'appartient pas à la tribu des jeunes ministres, ni roses, ni teintés; il n'est pas radical, il n'est pas progressiste: il est â«opportunisteâ». Il est de la bande de Grévy et de Gambetta, il appartient à la promotion de ce héros d'Anatole France qui savait si bien dire que nous n'avons pas, que nous ne pouvons pas avoir de politique étrangère, et qui savait pourquoi et qui savait comment.
MAURRAS, Kiel et Tanger, 1914, p.186.
Et rajoutons en un tout petit peu, pour la plus grande gloire de la gauche Française:
B. Parfois péj. (Celui, celle) qui fait preuve d'opportunisme (v. ce mot B). Ses projets? Il n'en a pas, opportuniste en littérature (RENARD, Journal, 1893, p.151). On n'est pas calculateur des moindres frais, ni opportuniste, ni léger, quand il s'agit de Dieu (MALàˆGUE, Augustin, t.2, 1933, p.485). école Préparatoire. Une dérision. Ils [les mathématiciens] n'osent même plus l'appeler l'école Normale Supérieure. Un nid de couleuvres, de rats, de jésuites, de là¢ches opportunistes (ARNOUX, Algorithme, 1948, p.100).
P. anal. La feuille de lierre est opportuniste; elle se développe comme elle peut (ALAIN, Propos, 1909, p.48). Les termites (…) sont avant tout opportunistes, et, tout en respectant les grandes lignes de leur destinée, savent (…) les plier aux circonstances (MAETERL., Vie termites, 1926, p.113).
REM. Opportunistement, adv., rare. D'une manière opportuniste. Afin même de ne pas trop montrer le bout de son oreille radicale au centre gauche, il [Brisson] a fort opportunistement jeté dans la Seine une partie de son bagage de quasi-intransigeant (Le Triboulet, 12 avr. 1885, p.4a ds QUEM. DDL t.17).
Adorons nous dans la joie disait le Seigneur, car je suis le gardien de mes brebis - mais que fait-on des brebis ?