Un brevet microsoft annonce le PC à la demande. De même le cloud computing déjà avancé par google annonce le futur de l'informatique.
Comme toute évolution, il y a les pour, enthousiastes et optimistes, parfois qualifiés d'aveugles par les contre, pessimistes et parano pour jouer la tendance à venir.

Le PC dont les caractéristiques se dimensionnent à la demande grà¢ce à internet et aux logiciels hébergés annonce peut-être un changement d'hégémonie de l'informatique. Les applications, fichiers, travaux, loisirs etc accessibles de n'importe où, sur le PC familial, du bureau ou sur son smartphone donneraient un punch supplémentaire aux besoins de flexibilités et de réactivités des activités. Même si pour cela Microsoft céderait sa place à Google (qui a déjà une longueur d'avance) et serait en quelques sorte son propre armagedon. Ce dernier point ne serait qu'une simple tempête dans le verre d'eau virtuelle entre deux entreprises. Nonobstant, cette évolution vers le cloud computing, que certains peuvent voir comme le big brother plus ou moins certains selon que la gouvernance est tendance libertaire ou doctrinaire, préfigure également l'interdépendance non plus seulement géographique (La terre est plate ), mais également virtuelle.
Jared Diamond montre bien dans Effondrement que les civilisations attendent toujours le bon moment pour se vautrer: une surpopulation, des ressources à la peine, une dépendance exterieure, une catastrophe climatique et voila tout le monde dans le bain du retour en arrière - ce qui serait le paradoxe du conservatisme et la démonstration des décroissants.

En cela toute chaine dispose de la solidité de son maillon le plus faible. Avec le cloud computing, entre le PC et le cerveau il n'y a pas que les doigts, mais également: l'hébergement des softs (les data centers), les tuyaux d'internet et chapeautant le tout, l'énergie; ainsi que, dans une autre mesure, la gouvernance de ceux qui détiennent le pouvoir reglementaire, fiscal et tarifaire: les entreprises et les états.
Les maillons faibles sont les points de convergences entre ces 2 catégories où le risque hégémonique apparait. Ici le signal se concentre sur les data center. En effet ces derniers dépendent des taxes que les états peuvent instaurer pour remplir leurs caisses, de l'énergie qui les alimentent et de la politique tarifaire de l'entreprise les gérant qui peuvent déraper si elle devient hégémonique. De plus, en dérivée de ces 2 derniers points, la politique énergétique des états: une dérive tarifaire de l'énergie ou une mauvaise infrastructure peut créer de graves problèmes tarifaire ou d'approvisionnement.
C'est pourquoi, l'existence de 2 systèmes informatiques différents, le PC individuel et le cloud computing est intéressant. Le premier est symbolisé par le conservatisme qui trouve son hégémonie non plus remise en question par un système concurrent identique (MS vs Linux) mais par un autre système, le cloud computing qui symbolise lui l'évolution. Comme la disparition du premier système étant peut probable l'avenir de l'informatique semble s'orienter vers une course à la puissance collective avec plus d'acteurs donc moins d'hégémonie mais également avec plus d'interdépendance. En quelque sorte, l'hégémonie de la concurrence reprend le dessus.


Fuzz

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