La monnaie, l'argent du travail et la tronche de la crêmière
1 - soit par investissement des états
2 - soit par investissement des entreprises.
3 - soit en limitant l'épargne des ménage
Dans le cas 1, les traités de l'UE limitent les champs d'investigations car les états sont trop souvent sujets à gabégie, dans le cas 2, les entreprises n'investissent pas assez car elles préfèrent investir hors zone euro.
Pour le cas 3, on tombe dans la spécificité française d'être le frein tout en dénonçant des responsabilités extérieures - la facilité quoi. Alors que cette épargne élevée fait augmenter les cours de l'€, elle provoque également une baisse du pouvoir d'achat. L'épargne élevée des français est principalement due à la peur de l'avenir et notamment à l'incertitude sur les retraites (alors que les cotisations sont parmis les plus élevées au monde) - encore une gabégie de l'état français, au demeurant.
A chercher les solutions chez les autres, a se gaver de certitudes de façade, alors que les faits montrent que c'est la peur qui domine, a continuer des politiques conservatrices (de gauche comme de droite), les évolutions à venir vont continuer à rendre la france structurellement inadaptée aux enjeux immédiats ce qui pénalisera encore plus la capacité de ce pays à appréhender les enjeux à long terme (recherche/innovation, enseignement).
Par yves le mestric, mercredi 12 décembre 2007 à 10:18 | Marchés et économie | #129 | rss
Le président.fr, riche en promesse et pauvre en résultats, fustige régulièrement la BCE pour les taux de l'€ trop élevé / au $. On a bien vu que les taux directeurs sont souvent une conséquence de la cotation des entreprises - de leur capacités de financement donc. Plus intéressant, une analyse de Patrick Artus dans Challenges, montre que les taux ne peuvent baisser car ils sont une conséquence de l'épargne élevée en zone euro - qui font monter les cours. Egalement, on constate que ce sont les français qui épargnent le plus, et par la favorisent le plus la hausse des cours tout diminuant la part disponible pour la consommation (le pouvoir d'achat).
En effet, P. Artus indique que l'appétit pour les actifs en € de la part des investisseurs non résidents est élevé (achat de 10 pt de PIB chaque année) et l'offre de titres est trop faible et de plus l'épargne intérieure est très élevé - notamment grace à la balance commerciale exédentaire (en zone €, hein, pas en France qui refuse de s'adapter au monde). Cela fait donc monter les cours. La solution serait d'offrir plus de titres:Pour le cas 3, on tombe dans la spécificité française d'être le frein tout en dénonçant des responsabilités extérieures - la facilité quoi. Alors que cette épargne élevée fait augmenter les cours de l'€, elle provoque également une baisse du pouvoir d'achat. L'épargne élevée des français est principalement due à la peur de l'avenir et notamment à l'incertitude sur les retraites (alors que les cotisations sont parmis les plus élevées au monde) - encore une gabégie de l'état français, au demeurant.
A chercher les solutions chez les autres, a se gaver de certitudes de façade, alors que les faits montrent que c'est la peur qui domine, a continuer des politiques conservatrices (de gauche comme de droite), les évolutions à venir vont continuer à rendre la france structurellement inadaptée aux enjeux immédiats ce qui pénalisera encore plus la capacité de ce pays à appréhender les enjeux à long terme (recherche/innovation, enseignement).






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