Depuis l'augmentation des prix du pétrole, les mouvements de marchés s'accentuent et créent des déséquilibres qui vont se promener du reservoir de notre voiture jusqu'à notre assiette. A l'avenir, pour illustrer les fin de mois agréables, il faudra peut-être dire "du jus de pétrole dans ses épinards".
Au jeux du yoyo, le pétrole est le roi. Malgré le reflux du prix du baril ($53 ce jour), la flambée de celui des produits servants à l'élaboration de biocarburants à base d'éthanol à triplé depuis 2002. Tous les ingrédients sont là pour que les prix de ces produits agricoles continuent d'exploser pendant pas mal de temps encore: les fonds d'investissements ont flairés la poule aux oeufs de pétrole et avec leurs $milliards inutilisés il font bondir les prix. Associé à un niveau de stock très faible (dans l'agricole, c'est quand même courant), tout va reposer sur la production. Par ricochet, on peut s'entousiasmer de la progression de bien des activités connexes, comme, par exemple, celui du dépannage d'équipements agricole, ou celui de la fabrication d'équipement neufs ce qui sera très certainement profitable à l'industrie bretonne. Egalement, les agriculteurs vont sans doute considérablement améliorer leur niveau de vie (ce n'est pas une mauvaise chose). Mais en attendant, le prix de nos corn flakes du matin vont grimper dans les placards, ainsi que notre barback du midi (le bétail se nourrit aussi de produits agricoles). Va falloir commencer à stocker du sucre et de l'huile, comme en 91!

Au passage, on peut noter que quand le pétrole baisse de 28%, le GO ne baisse que de 15% - bizarre.


Fuzz

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