Un metier à risque
Allez, les démineurs aussi ont une profession à risque.
D'ailleurs, à ce propos, la maitrise du risque est vraiment une discipline humaine fascinante. Dans le cas de risque physique, l'approche n'est pas la même. Si on doit faire un choix, comme celui dont je parlais dernièrement, les conséquences peuvent être domageable. Dans le cas d'une entreprise, ou d'un business en général, les pertes peuvent être matérielles ,financières etc mais pas physique. De plus l'échec est très souvent formateur. Dans le cas de Lorient, le droit à l'erreur n'existe pas, l'apprentissage par l'erreur est caduque. Pour compenser, il est nécessaire de passer plus de temps en amont, sur l'étude du projet. Cela a des coà»ts. Quand les engagements sont faibles, les risques le sont aussi. Ainsi la vitesse de réalisation est plus élevé et réciproquement.
Par contre le dimensionnement du projet (quand il faut faire des choix cornéliens pour fixer des objectifs) peut varier considérablement si certains points sont trop baclés. D'ou la nécessité de correctement étudier le projet. A ce propos, Bretagne Innovation dispense des formations sur la gestion de projet. Je dois y participer les 16 et 17 janvier prochain. A l'occasion , je verrais bien comment il aborderont le pari pascalien.
Le principe de Minimax est intéressant si l'on veut minimiser la perte maximale. Ont peu aller vite dans un projet de faible envergure, mais cela implique déjà la petitesse des gains escomptés. Réduire la taille du projet, son ambition, afin de respecter le principe est sans doute salutaire en cas d'échec, mais s'il est trop faible pour être rentable, la perte est également réelle en cas de succès (qui n'en est plus un d'ailleurs). Dans ce cas, il convient de multiplier les petits projets, la vitesse de réalisation le permet. Mais à trop minimiser, on peut également échouer alors que le projet aurait du réussir. On en revient au choix cornélien. A suivre.
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Par yves le mestric, mercredi 20 décembre 2006 à 13:34 | blabla | #96 | rss
Suite à la découverte d'une bombe britannique de 250 kg (je ne sais combien ça fait en pounder) dans un chantier en plein centre ville de Lorient, le démineur a eu la vie sauve. Mais qu'est-ce qui pousse certains à prendre des risques, le choix cornélien ou le pari pascalien ?
C'est quand même un métier à risque. Le port de protection est complètement superflu et non obligatoire. Il faut quand même s'approcher de très près pour faire des photos de bonne qualité.Allez, les démineurs aussi ont une profession à risque.
D'ailleurs, à ce propos, la maitrise du risque est vraiment une discipline humaine fascinante. Dans le cas de risque physique, l'approche n'est pas la même. Si on doit faire un choix, comme celui dont je parlais dernièrement, les conséquences peuvent être domageable. Dans le cas d'une entreprise, ou d'un business en général, les pertes peuvent être matérielles ,financières etc mais pas physique. De plus l'échec est très souvent formateur. Dans le cas de Lorient, le droit à l'erreur n'existe pas, l'apprentissage par l'erreur est caduque. Pour compenser, il est nécessaire de passer plus de temps en amont, sur l'étude du projet. Cela a des coà»ts. Quand les engagements sont faibles, les risques le sont aussi. Ainsi la vitesse de réalisation est plus élevé et réciproquement.
Par contre le dimensionnement du projet (quand il faut faire des choix cornéliens pour fixer des objectifs) peut varier considérablement si certains points sont trop baclés. D'ou la nécessité de correctement étudier le projet. A ce propos, Bretagne Innovation dispense des formations sur la gestion de projet. Je dois y participer les 16 et 17 janvier prochain. A l'occasion , je verrais bien comment il aborderont le pari pascalien.
Le principe de Minimax est intéressant si l'on veut minimiser la perte maximale. Ont peu aller vite dans un projet de faible envergure, mais cela implique déjà la petitesse des gains escomptés. Réduire la taille du projet, son ambition, afin de respecter le principe est sans doute salutaire en cas d'échec, mais s'il est trop faible pour être rentable, la perte est également réelle en cas de succès (qui n'en est plus un d'ailleurs). Dans ce cas, il convient de multiplier les petits projets, la vitesse de réalisation le permet. Mais à trop minimiser, on peut également échouer alors que le projet aurait du réussir. On en revient au choix cornélien. A suivre.
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