Une réplique du film un fauteuil pour deux m'est resté en travers de l'esprit depuis pas mal d'années. Une discution sur le blog d'Eric Cabrol, me montre une explication possible.
Dans ce film, une séquence, assez ironique, montre une spéculation sur une matière première, la bacon je crois, basé sur une réflexion bizarre mais qui donne quand même le ton.
Eddy Murphy, apprenti capitaliste veut faire monter le cours du bacon le matin en ne vendant pas ses stocks car, selon lui, les gens étant friand de cette nourriture, il peut créer une pénurie, toutefois, sans trop attendre pour ne pas dépasser l'heure du petit déjeuner. Un des 2 anciens de la banque voulait vendre plus vite car pour lui la plus-value était faite et il ne voulait pas risquer plus; alors que l'autre dit d'un ton posé: "Laisse, M. [Eddy Murhpy] a fixé le prix".
Il est vrai que la réplique du deuxième directeur montre que ce sont les plus forts qui dictent leur loi aux marchés. Nonobstant le choix du prix de vente à été fixé d'une manière assez simple et sans lien pertinent avec le marché.

Dans la discution sur le blog d'Eric Cabrol, la méthode pour pouvoir trancher entre 2 choix cornéliens, en fixant une somme arbitraire. Quand celle-ci s'approche de la moyenne, elle permet d'augmenter la probabilité de faire le bon choix - 62,5%, au lieu des 50% traditionnels. Cependant, il faut pouvoir annuler une fois ce choix pour que cela fonctionne. Mais le choix de cette moyenne, que l'on fait arbitrairement dépend d'un seuil psychologique, qui peut donc varier d'un individus à l'autre. La méthode de choix, décrite par John Kay, stipule qu'il faut être réaliste, mais qu'il faut faut chercher quelquechose qui fera la différence.
Le choix stratégique de Lionel Lemonchois de pousser plus son navire pour augmenter ses chances de l'emporter, augmente également celles de chavirer. Or ce choix, du niveau de performance du bateau à augmenter doit relever du choix réaliste qui marque la différence. La réussite d'un Xavier Niels, ou d'un Bernard Tapi, montre que cette notion dans ce seuil de différence marquera la réussite d'une entreprise ou son échec. Dans le cas de l'échec, 2 causes pourront être évoquées:
1 - la limite était insuffisante pour faire la différence: trop bas.
2 - l'augmentation du risque était élevé, et elle à joué à plein: trop haut.

Par contre, et corolativement, si le choix est trop faible, il est quasi-impossible de réussir! Dans le cas d'Eric, si le choix de la somme par rapport à la moyenne est trop élevé ou trop bas, il n'y aura aucun gain de probabilité. Donc dans le cas d'un choix cornélien, il vaut mieux surestimer que sous-estimer. Ceci me ramène immédiatement à la journée Plato(tm), ou la surestimation (50%) du marché de la cafetière haut de gamme nous a fait chuter. A la vue de cette méthode, et aux résultats KPMG de la simulation, une surestimation modéré (10 ou 20%) nous aurait fait gagner. Une sous-estimation faible nous aurait fait chuter également (mais pas trop), il faut garder à l'esprit, dans le cas des marchés, que l'offre créer sa propre demande.


Quelques infos sur les seuils psychologiques en marketing


Fuzz

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