blog de yves le mestric
 
L'affacturage
Très souvent pour ne pas trop faire chauffer sa trésorerie, on recherche des solutions de financement - surtout dans le négoce. Egalement pour limiter le risque client (impayé, dépot de bilan qui laisse des ardoises), on recherche également des solutions avec des garanties. Petit panel des ressources déjà utilisées par Pro info
Donc 3 problèmes à résoudres:
  • 1 - Encaisser les ventes à échéances (en moyenne 45 jours de délais client) ,d'autant plus que sur les ventes de matériel la TVA est due sur les débit (tout de suite quoi).
  • 2 - Ne pas perdre de temps, ni d'énergie, ni (a fortiori) d'argent avec les payeurs en retard
  • 3 - Ne pas perdre d'argent avec ceux qui disparaissent.

    Pour cela j'ai utilisé plusieurs ressources:
  • 1 - je finance le poste client avec la banque, et le risque avec mes c.. tripes : la plus dure, surtout pour les points 2 et 3, mais on a une très grande souplesse à court terme, de plus si la trésorerie est positive tout le temps, c'est la solution la moins chère. Si les clients sont très sérieux et repectueux, de plus, s'ils sont fiables, c'est la meilleure solution.
  • 2 - j'ai des clients qui me font des grosses commandes de matériels et je doit assurer la trésorerie, alors j'ai fait payer les clients par traites acceptées. Ce service à un coà»t, assez raisonnable, de l'ordre de 2-3 € par traite - ça dépend des banques, plusieurs dizaines d'€ chez certaines; avec un taux d'intérêt assez bas, de l'ordre du taux de découvert (7-8%). Par contre, si le client n'a pas signé de convention pour que les traites soient acceptées par défaut par sa banque, les risques de rejet sont très élevés. Dans ce cas, la somme escomptée est retirée du compte et des frais sont également prélevés (10 - 20 € pour mon cas). Un autre inconvénient est que les clients doivent retourner la traite avec la signature au bon endroit et dans les temps - là , parfois, il faut des relances également.
  • 3 - avec le départ de sièges de sociétés locales vers des cieux lointains et la venue de nouveaux clients dont la comptabilité est dans d'autre pays, un autre problème vint se poser : plus de traite, paiement à 60 jours fin de mois, grosses commande. J'ai donc opté à l'époque pour le crédit dailly. La banque avance la somme due par le client, à charge pour ce dernier de payer à temps. En effet, car si il ne paye pas, la banque récupère l'argent avancé, avec des frais. On se retrouve donc dans la situation de la traite impayée. Les frais d udailly étant plus élevé que la LCR (traite).
  • - pour palier à ce surcoà»t (surtout en période dure comme en 2003), j'ai rechercher l'affacturage. Ah ah, la maitresse solution! Ce système permet, non seulement d'avoir une trésorerie saine, mais en plus, la société d'affacturage gère le compte client. En effet, on vend les factures à cette société qui va assumer la responsabilité de paiement. Super, si ce n'est quelques restrictions et un coà»t, somme toute assez élevé.
    En effet, les factures réellement assurées le sont qu'à partir d'un certain montant (1000 € dans mon cas), et les comptes clients sont préalablement validés, certains de mes clients n'étaient pas pris en charge. Dans ce cas on reste avec les solutions précédentes. De plus, je devais céder au minimum 70% de mon chiffre d'affaire et payer des frais d'ouverture de nouveaux comptes (2 gratuits par mois) et de gestion mensuelle (45€). Egalement, j'étais assujettis à un coà»t minimum de 6000 € hors frais d'ouverture ce compte et de gestion avec un taux à 6% annuel. Ce taux était variable selon le CA généré, normal. Il y avait également des frais par facture - dans ce cas, on regroupe les factures par mois et on est pas du tout content quand le client refuse et veut des factures par livraisons ou commandes. Un inconvénient, commercial celui la, réside dans le fait que si le factor refuse l'ouverture du compte, on peut perdre des clients. A moins de prendre le risque soi-même. D'autant plus que le factor n'assure que les bons clients.
    Parallèlement, les conditions de résiliation sont assez sympa, le contrat étant annuel, les 6000 balles sont due dès le premier jour de la nouvelle année - ça motive pour se rappeler une date d'anniversaire ;-).
    Ayant coinsidérablement amélioré ma trésorerie, j'ai donc voulu économiser sur ce factor, d'autant plus que les nouvelles activités me font ouvrir 5 à 10 comptes clients par mois pour des factures inférieures à 1000 €. J'ai donc résilié le contrat que j'avais avec mon factor mais hélas après la date maudite (quelques jours trop tard, le recommandé n'a pas été pris tout de suite). Cependant, il a été magnanime, il ne m'a pas facturé 6000 €, mais un bon paquet quand même - tout ce qui restait sur le compte <-(
    Peu après j'ai reçu la visite d'un autre factor (celui d'une de mes banques) qui me proposait un contrat d'affacturage nettement mieux appropriés : pas de mininum et la possibilité de faire du dailly à moins cher. Bon, j'ai décliné.

    Au bilan ,le factor, c'est bon quand il y a de la croissance (indispensable même) et que les clients ne payent pas cash. Sinon, les traites marchent bien, surtout quand ils sont habitués et que les relations sont saines avec eux, mais le risque persiste.

    Plein d'infos sur l'affacturage


    Fuzz

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    Commentaires
    1.   affacturage  ›  samedi 22 décembre 2007 à 02:17

    merci pour ce retour d'expérience sur l'affacturage

     
    2.   affacturage  ›  samedi 22 décembre 2007 à 02:22

    L'affacturage est vraiment quelque chose d'indispensable pour les petites sociétés sans trésorerie et on peut intégrer le surcout de l'affacturage dans les prix. La cause numéro 1 des échecs d'entreprise est la trésorerie

     
    3.   peter  ›  mercredi 27 février 2008 à 21:19

    En effet, de plus j'ai trouvé une solution intéressante et accessible aux créateurs d'entreprises sur le site www.eurofactor.com/cms/cr... sans 1er bilan à fournir !

     
    4.   e-affacturage  ›  lundi 23 février 2009 à 16:48

    Pour comparer les offres des sociétés d'affacturage, mieux vaut passer par un intermédiaire! E-affacturage aide les entreprises à constituer et présenter leur dossier devant les sociétés d'affacturage. Service gratuit pour les entreprises, e-affacturage ne prenant pas de frais de dossiers en complément de la rémunération perçue par les établissements financiers.

     
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