Alors que Siemens avait vendu sa filiale de téléphone mobile à BenQ (qui monte, mais pas avec cette activité); cette dernière vient de déposer le bilan. Parallèlement, les dirigeants de Siemens voulaient s'augmenter de 5 millions d'€. Tout le monde est monté aux créneaux en Allemagne : IG Metall, le célèbre syndicat, Angela Merkel, etc. Bilan : les dirigeants de Siemens ne seront pas augmentés et les salariés de BenQ mobile se verront attribuer une enveloppe de 35 millions d'€ pour leur reclassement.

Alors que les excès d'il y a quelques années, ou les dirigeants de grandes entreprises internationales se comportaient (se comportent?) en actionnaires et non en dirigeants sont légions, on peut constater maintenant que la démocratie commence à reprendre ses droits et tous les acteurs de la vie politico-socio-économique s'expriment sur des sujets importants. Si les entreprises restent des affaires privées, les conséquences de leurs activités sont des affaires publiques, et ce quel que soit le domaine: environnement, social, droit, etc.
Le même évênement à eu lieu en france il n'y a pas si longtemps avec l'affaire des licenciements de HP. En définitive, la direction de HP à prévu un plan de départs volontaire avec de domptueuses primes à la clé (de 30.000 à 400.000 €). Ce qui leur a permis d'économiser sur un plan social. Toutes les solutions sont possibles, à partir du moment ou elles sont équitables et justes.
Le point commun à ces affaires est l'intervention d'acteurs politico etc efficaces, pragmatiques et compétents. Le syndicat IG Metall est connu pour sa capacité à négocier. L'Allemagne à fait vite pour trouver la solution. Pour l'affaire HP cela à pris plus de temps. En effet, il suffit qu'un de ces acteurs ne soit inapte à négocier et plus prompt au blocage (forcément stupide) et la solution juste ne pourra pas sortir. En france, les syndicats ont été effacés et une bonne solution à été appliquée.
Cependant, quand une TPE dépose le bilan, le fonctionnement à ce moment n'est pas du tout le même. Très souvent, le dirigeant se retrouve endetté et les salariés n'ont rien. Acta est fabula.