A force de parler à tout bout de champs du risque, on peut bien s'arrêter dessus un petit moment.

Sur le site du bouclier bleu, on retrouve certaines définitions du risque qui peuvent nous aider à définir ce terme.

Définition générale du risque

• Danger, inconvénient plus ou moins probable auquel on est exposé.
  Petit Larousse (1997).
  
• Danger éventuel plus ou moins prévisible.
  Petit Robert (1996).

Définition juridique du risque
• éventualité d'un événement ne dépendant pas exclusivement de la volonté des parties et pouvant causer la perte d'un objet ou tout autre dommage.
  Petit Robert (1996).

Définition légale du risque
• Le risque est la probabilité qu'un effet spécifique se produise dans une période donnée ou dans des circonstances déterminées. En conséquence, un risque se caractérise par deux composantes : la probabilité d'occurrence d'un événement donné ; la gravité des effets ou des conséquences de l'événement supposé pouvoir se produire.
  Directive Seveso 2 (1996)

Donc, en résumé, un risque, c'est un truc néfaste qui peut nous arriver et que l'on peut prévoir plus ou moins précisémment.

Le risque et l'entreprise sont lié tout simplement par le fait que "entreprendre, c'est toujours plus ou moins casser l'ordre établi" J. Barraux. Les risques encourrus par l'entreprise relevant surtout du financier (ou pécunier): perte des investissement qui peut se répercuter sur la caution du gérant, et le risque juridique, qui fini très souvent en conséquence financière. Emprunter plusieurs dizaines ou centaines de milliers d'€ pour lancer son projet est surement un risque (très ) élevé.
Alors, plus on prend de risques et meilleure est la réussite ainsi que l'exprime cette maxime : "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire" ?
Tout le monde sait, qu'à par les entreprises d'état qui transforment les responsabilités pénales en coà»ts financier et les font payer aux citoyens, la réussite d'un projet nécessite un prise de risque mais l'objet de la société n'est pas la prise de risque. Le risque est une composante du monde de l'entreprise et l'habileté du chef d'entreprise est, notamment de les minimiser au maximum, en prévoyant des gardes fous pour les plus probables et en s'assurant d'un maximum de parachutes pour les plus improbables. La qualité d'une réussite dépend plus de la gestion performante des risques, que de la quantité de risques pris.
Dans le cadre de la TPE, les risques du gérant sont très souvent illimité, et parfois très peu limité. En effet, même sous un statut SARL, les banque demandent des cautions à tout bout de champs et la responsabilité pénale du gérant peut être engagée dans certain cas - et là , faute du blé d'avance nécessaire pour se payer les frais d'avocat, ça peut coà»ter cher. Dans ce cadre, il est évident que l'embauche par une TPE (j'en parlais la) est un risque pour de nombreux gérants. Comme supprimer ou anticiper un maximum de risques est un des signes d'une gestion d'entreprise efficace, les décideurs publics pourront toujours brasser autant d'air qu'ils voudront, ils ne pourront pas forcer les gérants de TPE à commettre des fautes de gestion. En conséquence tant qu'embaucher représentera un risque, le chômage sera élevé et les mines d'emplois que sont les TPE et PME ne restera qu'un enjeux réthorique.