Pour créer de l'emploi, les têtes pensantes sont toujours prêtes à se brainstormer pour trouver des idées, au risque de ce fouler la tête.
Sur la newsletter de L'expansion, on peut admirer le résultat des brainstormings (in french: prise de tête) à répétition que les piliers de salon parisien s'allonge à longueur de journée - enfin j'ose espérer, si cela ne leur prend que 5 minutes ...
Bref, en résumé : si on baisse les charges (patronales - on se demande pourquoi pas les charges salariales, ou les charges tout court, il doit y avoir un concept qui m'échappe!) sur les bas salaires, ça ne va pas créer beaucoup d'emploi; et en plus ça fera un déficit de cotisations sociales à terme. OK
Et si on faisait une cotisation sur la valeur ajouté? Ce serait bien les 2 premières années, mais après ce ne marcherait plus. En plus les grandes entreprises de certains secteurs seraient pénalisées à terme.
Et si on se faisait un super truc style :"moduler les cotisations patronales en fonction d'un ratio masse salariale/valeur ajoutée, pour taxer les entreprises qui réduisent la part des salaires dans leur valeur ajoutée." Ca ne marcherait pas non plus car "le ratio s'avère compliqué à calculer et pas forcément pertinent, selon les auteurs. Ainsi, rien ne changerait par rapport à aujourd'hui selon qu'une entreprise a un ratio de 80% ou de 60%. Et les effets sur l'emploi seraient proches de ceux de la cotisation sur la valeur ajoutée".
Et si on élargissait l'assiette à tous les revenus, la cotisation patronale généralisée (stock opt, épargne salariale, tickets resto!!). Ca ne marcherai pas non plus, car cela ramène à la première idée (charges sur la valeur ajouté).
Et si on faisait une TVA sociale: on baisse les charges et on augmente la TVA pour récupérer la même valeur pour la reverser aux cotisations sociales? Ca ne marchera pas, car la hausse des prix fera baisser la consommation qui fera baisser l'emploi.

Le principe de taxes à outrance est tellement développé, que le raisonnement des décideurs ne se positionne plus sur le montant de la taxe, mais sur l'objet de celle-ci. La fiscalité française est à l'image du bon mot de René Descartes : "la géométrie est l'art de raisonner juste sur des figures fausses". La pléthore de taxes dans le PFF (paysage fiscal français) ne souffre même pas d'une remise en question. Et pour gérer toute cette foultitude de papelard, de formulaire, de calcul et de calculateur qu'elle part du PIB cela prend-il?
En résumé, cela revient en fait à la quantité d'argent taxable et à celle nécessaire pour faire tourner le pays. On ne veut pas baisser cette dernière et on ne peut pas augmenter la première.
Dans ces cas-la, il faut tout simplement réduire les charges ailleurs. Et combien ils coà»tent ces ronds de cuirs qui se modèlent le cerveau façon Picasso ?


Fuzz

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